Aujourd’hui j’accepte de ne pas tout savoir
A la lecture des définitions de « Chef d’entreprise », de « Gérant de PME », d’« entrepreneur », toutes convergent vers un même point : les qualités et compétences à détenir pour coller au profil.
Bon communicant, excellent gestionnaire, manager ultime, stratège aguerri, commercial hors pair… Si toutes les personnes souhaitant entreprendre attendent de cumuler celles-ci avant de se lancer, il y aurait bien moins d’entreprises en France…
Pourquoi ce sentiment de devoir être bon sur tous les fronts, ce sentiment de faiblesse lorsque l’on maîtrise moins bien un sujet, un domaine ?
Chefs d’entreprise, bonne nouvelle : à partir d’aujourd’hui vous avez le droit de ne pas tout savoir !
Le 17 mai 2016, Challenges a publié un article intitulé : « La santé des dirigeants se dégrade ». En effet, selon la dernière étude MMA/Opinion Way, sur 1284 dirigeants de PME de moins de 50 salariés, le quart estime que leur état de santé s’est dégradé sur les 5 dernières années. Principal élément en cause : le stress.
Le plus étonnant est que, quand la question leur est posée, ils affirment se porter relativement bien et réussir à concilier vie de famille et entrepreneuriat. Il existe un vrai tabou encore chez cette catégorie de travailleur qui n’arrivent pas à avouer son mal-être. Très révélateur, le phénomène de burn-out. Thème usé et épuisé lorsque l’on évoque les salariés en surrégime mais très peu associé aux dirigeants qui vivent la même chose. Les dirigeant doivent, tout comme leurs salariés concernés, apprendre à prendre du recul, lâcher prise.
Les dirigeants de PME sont habitués à être sur tous les fronts et à multiplier les casquettes : DG, DAF, DRH, Responsable Commercial… Stendhal disait « plus on plait généralement, moins on plait profondément ». Cette citation pourrait se traduire par : « plus on est bon en général, moins on est bon profondément ». Et c’est bien le souci. Même avec la meilleure volonté du monde, il n’est pas possible de maîtriser parfaitement toutes les compétences nécessaires à la gestion d’une entreprise.
Et si finalement, pour être un bon dirigeant, il fallait accepter de ne pas tout savoir, accepter de déléguer et de se faire accompagner ?
Le principal frein à cette solution est le coût. Pour déléguer, encore faut-il avoir la personne en interne à qui déléguer.
Là encore, bonne nouvelle ! Nous vivons dans une période économique particulière, tendue, dans laquelle les PME étudient chaque dépense. Toutes n’ont pas les moyens d’embaucher et d’avoir toutes les compétences en interne. Pour pallier cette inégalité face aux Grands Groupes, le temps partagé a été pensé et étudié pour faciliter la vie aux dirigeants. Plus besoin d’embaucher, des Consultants spécialistes des métiers concernés (RH, comptabilité, fonction commerciale…) sont disponibles de manière mutualisée. Le coût de ce Consultant est divisé entre plusieurs entreprises et chacune y fait appel selon son propre besoin (pour plus de renseignements, nous vous invitons à lire notre article sur le temps partagé).
Mais parfois, pas besoin d’aller jusque-là. Il arrive que des compétences se trouvent au sein même de votre entreprise mais que vous l’ignoriez ! Dans une PME, chaque poste est stratégique. Mais au-delà de l’intitulé de poste, il est intéressant de s’interroger sur ce que savent et veulent vraiment faire vos collaborateurs. Pour le savoir, une solution : l’évaluation individuelle des salariés que vous avez identifiés pour déléguer certaines des missions que vous ne pouvez plus (ne voulez plus) assurer.
Ici, l’intérêt est double :
- Vous dégager du temps sur vos missions les plus pertinentes et sur lesquelles vous avez le plus de valeur ajoutée.
- Vous assurer de la motivation et de l’implication de vos salariés en les plaçant au bon poste.
Le tout pour gagner en productivité !
Accepter de ne pas tout savoir c’est aussi renoncer.
Le renoncement est parfois vu comme un manque de courage, une façon de baisser les bras et d’arrêter de se battre. Au contraire, savoir renoncer c’est savoir qui l’on est et assumer ce que l’on est. Plus que le QI (quotient intellectuel), c’est le QE (quotient émotionnel) qui est fondamental quand on dirige une entreprise. Il faut pouvoir être agile dans son fonctionnement, être souple et s’adapter.
Nous le savons, en tant que dirigeants, vous êtes sous l’eau en permanence, vous avez un planning surchargé et un téléphone qui sonne non-stop. Mais vous êtes-vous déjà posé la question, sur une journée, une semaine, un mois… le nombre de tâches que vous avez gérées et qui aurait pu l’être par un de vos collaborateurs ?
Un bon dirigeant, ce n’est pas celui qui maîtrise tout, c’est celui qui sait ce qui est le mieux pour son entreprise : celui qui a la Vision. Soyez à votre place de dirigeant, en vous concentrant sur votre cœur de métier, développant votre activité pour rester concurrentiel et aller grignoter encore et toujours plus de parts de marché.
- Formez vos équipes !
- Responsabilisez-les !
- Faites leur confiance !
Trois ingrédients pour une entreprise toujours plus performante !
Les super-héros ne cumulent pas les supers-pouvoirs, en général ils n’en ont qu’un et sont reconnus pour cela. Trouvez le vôtre, assumez-le et vous deviendrez un super-patron !
Chef d’entreprise, vous souhaitez vous faire accompagner dans le développement de vos collaborateurs ou mettre en place des RH à temps partagé ? Contactez Tie-Up !