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Des suppositions tu ne feras point !

Des suppositions tu ne feras point ! – Temps de lecture : 3 minutes

 

Aujourd’hui, nous vous proposons un article un peu différent chez Tie-Up. Un article qui s’inspire de notre pratique et des constats que nous sommes amenés à faire dans le cadre de nos missions de conseil et d’accompagnement en RH.

Et vous le verrez, qu’il vous plaise ou non, cet article devrait néanmoins avoir le mérite de vous faire réfléchir à vos pratiques…

 

Finalement, quand les choses ne tournent pas totalement rond, c’est souvent une affaire de suppositions !

Supposer : croire, considérer comme probable ou plausible, poser à titre d’hypothèse… En gros, quand vous supposez, vous pensez à la place de quelqu’un.

Et vous savez quoi ? La plupart du temps vous pensez mal !

 

Voilà, les choses sont dites et le ton est donné.

 

Mais pourquoi cet article ? Parce que parfois, cela fait du bien de rappeler des fondamentaux.

« Ne faites aucune supposition ». Don Miguel RUIZ dans ses Accords TOLTEQUES nous a prévenus. Faire des suppositions : c’est mal !

Nous transformons la réalité, nous partons sur de fausses croyances, et cela nous rend insatisfait.e.s voire malheureux/se.s.

Dans le développement personnel, cet ouvrage est souvent cité en référence et nous pouvons parfaitement l’appliquer au quotidien dans nos entreprises afin de conserver ou d’assainir le climat social et ainsi évoluer en toute sérénité en ayant qu’une seule préoccupation : mener à bien nos missions et prendre du plaisir dans celles-ci.

accords-tolteques-don-miguel-ruiz

Supposer n’est pas savoir, c’est penser savoir… Supposer n’est pas comprendre, c’est penser comprendre… Bref, vous avez compris où nous voulons en venir !

 

Alors pourquoi suppose-t-on si c’est si mal que cela ?

Parce que nous sommes humains… L’humain est un être de raison, il a besoin de comprendre, de savoir et ne supporte pas ne pas pouvoir donner un sens à telle ou telle chose, à tel ou tel comportement. Soit il y a une explication qui correspond à la réalité et dans ce cas, tout va bien dans le meilleur des mondes. Soit il n’y en pas et alors votre cerveau, qui a horreur du vide, va vous élaborer deux/trois petites suppositions et hop, vous n’aurez plus qu’à choisir celle qui vous semble la plus attractive sur le moment (celle qui vous semble le plus proche de la réalité).

Le problème avec les suppositions ?

C’est qu’il y a 90% de risques que vous soyez à côté de la plaque… Non pas parce que vous manquez de jugement ou que vous êtes stupide, mais parce que nous ne voyons pas tous la vie ou les situations de la même manière. Chacun a son cadre de référence, de par son expérience, son éducation, son passé… Les mots utilisés ne veulent pas toujours dire la même chose pour tout le monde, le ton employé n’est pas toujours interprété comme il se doit (c’est d’ailleurs encore plus vrai à l’écrit).

« Si untel a fait ça c’est qu’il voulait arriver à tel résultat », ” si unetelle a dit cela, en fait c’est plutôt cela qu’elle voulait dire, j’en suis sûr.e je la connais ». (Et là normalement vous devriez avoir un petit sourire en coin en vous rappelant la dernière fois que vous avez pensé de la sorte…)

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…Mais stop !! Arrêtez tout !!

 

Pas de sourire, cela vous pouvez continuer, c’est bon pour la santé. Arrêtez de penser à la place des autres par contre, arrêtez de leur prêter des intentions qui ne sont pas les leurs, mais bien le fruit de votre imagination.

« As-tu prévenu untel que le lieu de rendez-vous a changé ? » « ah non, je pensais que tu t’en étais occupé » « ah bah non, moi je pensais que tu l’avais fait…». Résultat, untel vous attend au mauvais endroit et vous, vous perdez votre énergie et votre temps à vous faire des reproches. Qui s’en satisfait alors ? Personne ! et vous avez loupé votre rendez-vous pour de simples suppositions.

 

La bonne nouvelle c’est que vous pouvez arrêter de supposer dès maintenant.

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Comment ?

Point n° 1 : Se remettre en question

Suis-je certain.e d’avoir bien compris ce que l’on me demande de faire ? Est-ce que ce que vient d’exprimer untel est bien clair pour moi ? Avons-nous compris la même chose ?

Mon message est-il bien passé, ont-ils/elles compris ce que j’ai voulu exprimer ?

 

Point n°2 : Poser des questions et reformuler

Rien de mieux pour être sûr.e de bien avoir compris que de demander un complément d’information ou bien de reformuler ce qu’il vient d’être dit. Plus besoin d’extrapoler ou d’imaginer, posez des questions et vous aurez les réponses !

 

Ce n’est pas une formule magique, plutôt une habitude à prendre. Cela paraît simple, mais ce n’est pas toujours naturel de l’appliquer, il faut parfois se forcer à prendre du recul. Mais nous supposons que vous l’avez compris maintenant. Ah, mince « ne faites aucune supposition »…

Oui il est vrai ce n’est pas toujours facile mais faisons en sorte de faire de notre mieux (tiens, ça ressemble à un des accords TOLTEQUES aussi d’ailleurs…) !