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Formation des salariés : savoir et pouvoir

Formation des salariés : savoir et pouvoir.

Formation tout au long de la vie professionnelle, développement de l’employabilité, mise en place du Compte Personnel de Formation [CPF], réforme de la formation… Ces dernières années, l’accent a fortement été mis sur la nécessité d’acquérir de nouvelles connaissances, de développer encore et toujours ses compétences afin de rester en adéquation avec les besoins de son entreprise.

Mais l’action de former un salarié a un coût. Il y a, certes, un budget alloué chaque année dans ce but par le biais de la contribution de la formation professionnelle. Soyons néanmoins réalistes : en PME, selon l’effectif ou le chiffre d’affaires, il ne couvre pas l’ensemble des besoins pouvant être recensés sur une année.

Si dans le baromètre « Perspectives » (Agefos-PME et l’institut Ipsos), encore 38% des dirigeants voient la formation comme une obligation ou une charge, 39% la voient comme un investissement pour l’avenir et 40% comme un levier de développement.

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Et ce sont bien ces 79% qui nous intéressent ici. « Investissement pour l’avenir », « levier de développement », nous sommes face à des dirigeants qui souhaitent rester compétitifs tout en capitalisant sur leur équipe en place. Dans les 38% qui voient la formation comme une charge, combien ont calculé le coût de l’embauche d’un salarié déjà formé, du départ d’un salarié désengagé, de la perte de productivité liée à une mauvaise cartographie des compétences ?

En dépit de l’impact budgétaire que cela peut représenter à la base, se doter d’un vrai plan de formation s’inscrit dans une logique de stratégie globale.

Pour vous, dirigeants, l’enjeu est double : rester en phase avec l’évolution du marché, voire le devancer et fidéliser vos collaborateurs afin d’éviter qu’ils quittent votre entreprise pour un concurrent.

Un mot : l’anticipation.

 

Rester en phase avec son marché

Une étude de l’IFOP réalisée en 2013 a mis en avant le fait que 87% des dirigeants de PME pensent que l’innovation passe par la formation. C’est un fait, fonctionner en vase clos marche un temps, mais pour rester pérenne, une entreprise a besoin de s’ouvrir aux autres. Former un collaborateur à une nouvelle technologie, à un nouveau mode de management, à une nouvelle machine… c’est de cette façon que l’entreprise va accueillir des compétences diverses la rendant plus forte, plus souple, plus agile face à une économie capricieuse ou à une nouvelle demande.

Certaines entreprises l’ont bien compris. C’est le cas pour celles qui fonctionnent avec le modèle de l’entreprise libérée.

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Que l’on soit convaincu ou non de cette organisation, force est de constater que certaines ont gagné en productivité. Parfois, même au bord de la fermeture elles ont survécu et se sont redéveloppées grâce au choix de se libérer ou plutôt de se responsabiliser, terme peut-être plus exact. Mais cela ne peut fonctionner qu’à une condition : en accepter toutes les règles. Il ne s’agit pas ici de supprimer les strates de management pour rogner sur la masse salariale, il s’agit de rendre ses salariés autonomes, de les responsabiliser mais surtout de les former afin qu’ils soient efficaces dans leur fonction. Et cela, les dirigeants qui jouent réellement le jeu de l’entreprise libérée l’ont compris. Leur masse salariale s’est stabilisée ou a diminué mais leur budget formation a largement augmenté…tout comme leur productivité !

Et aujourd’hui, même de grandes entreprises industrielles ont décidé de se lancer dans ce modèle comme MICHELIN, Décathlon…

Mais pas besoin d’être une entreprise libérée pour mettre l’action sur la formation de ses salariés.

 

Fidéliser ses collaborateurs

D’autres dirigeants l’ont bien compris, former ses salariés c’est aussi une manière de les fidéliser. Nous le savons que trop bien maintenant, la rémunération n’est plus le premier critère de motivation pour un collaborateur.

Triste titre, la France est championne du monde du désengagement… 37% des salariés dans le monde se disent désengagés, en France ils sont 54% ! Et quand 13% affirment être « engagés », ils ne sont plus que 5% dans notre pays !

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Dans cette enquête en question, cela serait dû à nos espaces de travail mal adaptés, trop fixes, trop sédentaires.

Mais il y a d’autres explications.

Des salariés désengagés sont des salariés qui, à un moment donné, ont cessé d’adhérer au projet de leur entreprise. Souvent par manque de communication, mal qui semble frapper beaucoup de sociétés… Rétablir un dialogue, créer une véritable culture d’entreprise et un sentiment d’appartenance pourront être des clés. Mais aujourd’hui les salariés sont aussi à la recherche de signes de reconnaissance, de confiance de la part de leur hiérarchie et souhaitent être plus autonomes dans leurs missions. La formation est un excellent moyen de montrer à un collaborateur qu’on croit en lui et qu’il compte dans l’entreprise. S’il se sent valoriser et faire partie d’une équipe forte et solide, tournée vers l’avenir et en recherche constante d’amélioration, cela réduira ses envies d’aller voir ce qui se passe chez vos concurrents…

La formation, longtemps délaissée par les PME peut devenir un véritable outil de productivité et de pérennité de votre structure, à condition d’en maîtriser les subtilités et d’optimiser au maximum chaque dispositif qu’il est possible d’utiliser.

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