Recrutements : Chronique subjective.
L’année 2016 se déroule clairement sous le signe d’une reprise économique, avec des répercussions positives et immédiates sur l’emploi. Chaque semaine, sur les réseaux sociaux ou dans les news des quotidiens, des articles communiquent sur ce dynamisme :
- des études ou des reportages mettent en exergue le nombre de recrutements qui augmente, tout particulièrement au sein de la population cadre
- des entreprises en plein boom qui mettent en oeuvre d’ambitions plans de recrutement comme récemment l’annonce d’Amazon qui compte boucler 1 000 recrutements avant Noël,
- des communications des cabinets du recrutement qui postent des news pour nous informer de leur développement de chiffre d’affaires frénétique ou leur développement en cours.
Même s’il faut clairement se méfier des effets d’annonce, et de l’effet de grossissement généré par la lucarne des réseaux sociaux, il est évident que de nombreux facteurs confirment que les entreprises, particulièrement les PME, sont dans un belle phase et osent recruter.
Et, pour les aider, des mesures (boostées par les promesses électorales !) viennent consolider leurs actions :
- Nouvelle aide financière à l’embauche : 4 000 euros sur 2 années, payables par trimestre
- Abaissement progressif de l’Impôt sur les sociétés à 28 % d’ici 2020 pour les PME
- Dispositif de la DIRRECTE en faveur de l’accompagnement RH des PME
- Nouveaux dispositifs locaux du type “Prestations conseil en RH” en Région Auvergne RhônAlpes
Tous ces signaux laissent penser que 2016 pourrait être une année record à plusieurs titres, particulièrement sur l’externalisation en matière de recrutements.
Ainsi, même des sociétés de conseil en ressources humaines comme TIE-UP, ou des consultants indépendants en RH, sont sollicités pour assurer des recrutements pour le compte de leurs clients. Souvent des embauches en PME, créations de postes, au service de la stratégie de développement de l’entreprise : des business developers, des managers de site, des DAF.
Les raisons en sont nombreuses :
- pour les Grands Groupes, qui ne recrutent quasiment plus en CDI, et cherchent à protéger les intérêts [financiers] de leurs actionnaires, il est plus aisé de débloquer un budget annuel sur de l’externalisation ou prendre en renfort CDD des chargés de recrutement pour faire face à ce surcroît d’activité. Si demain, cette tendance devait s’inverser, couper les vannes sera aisé.
- Pour les PME, et les ETI, ou même les starts-ups et certaines TPE, la peur de se tromper, le manque d’expertise en la matière, les poussent également à sous-traiter une partie de leurs RH et se faire accompagner.
La multiplication des outils de sourcing à disposition (appelés communément jobboards) effraie parfois nos chefs d’entreprise qui ne maîtrisent pas la manipulation de ces outils, et ont peur de perdre leur temps en gérant eux-mêmes les recrutements, activité chronophage qui nécessite de travailler en mode “production”.
Pourtant, cette multiplication est aussi une chance car des supports gratuits se sont développés et permettent d’imaginer des voies alternatives aux incontournables jobboards payants. Ainsi, outre les nombreux sites confidentiels, des agrégateurs comme INDEED ou VIVASTREET, et l’inévitable LE BON COIN viennent concurrencer, sur leur terrain de jeu, MONSTER, REGIONJOBS, et autres CADREMPLOI. Sans oublier la possibilité de diffuser des post gratuits sur les réseaux sociaux professionnels comme LINKEDIN, TWITTER ou VIADEO.
En parallèle, les outils étatiques, donc gratuits, comme l’APEC et POLE EMPLOI ont aussi amorcé la transformation digitale et ont considérablement modifié leurs plateforme, les rendant beaucoup plus efficientes.
Focus sur les recrutements en PME
Et il est difficile aujourd’hui, pour une société de conseil, d’orienter nécessairement les entreprises sur des supports payants : force est de constater que la puissance d’Internet a permis à de nombreux potentiels candidats de s’inscrire rapidement et chercher des opportunités d’emploi sur des listes qui leur sont accessibles.
Bien entendu, la culture joue son rôle, et certaines classes sociales, comme les CSP, ne peuvent imaginer être dans une démarche active sans passer par CADREMPLOI ou MONSTER.
Mais, pour certaines opportunités, il n’est clairement pas utile de dédier un budget d’annonces. Et il est possible de générer de nombreuses candidatures sur un temps très court.
En revanche, il faut apprendre à bien rédiger une annonce pour la rendre conforme aux moteurs de recherche et mots-clés, et être attractif ! (cf nos propos sur cette attractivité et la Marque employeur)
Et, dans le process du recrutement, être professionnel, non discriminant, savoir évaluer les compétences techniques et comportementales attendues est à la portée de tous. Même si tous les cabinets de recrutement (et c’est naturel…) ne seront pas forcément en accord avec nous, apprendre à se professionnaliser sur le recrutement est accessible tout chef entreprise, ou membre du CODIR en charge des RH , ou pour les DRH/RRH. Pour se faire, la voie la plus stratégique et la plus rentable n’est pas toujours d’externaliser les recrutements mais de se former !
L’idée étant de récupérer le savoir-faire des recruteurs pour s’assurer de réduire au maximum les erreurs de casting. Pas de risque zéro en recrutement !
Cette formation prendra en compte l’accompagnement sur toutes les étapes du process de recrutement, de la définition de profil au process d’intégration, sans oublier la maîtrise des réseaux sociaux et travailler sur les voies alternatives comme la cooptation ou la marché caché.
Avec de l’intelligence, de la bienveillance, et en mode collaboratif, tout est possible !
Pour s’améliorer et se professionnaliser sur sa méthodologie de recrutement, contactez TIE-UP!